Alban Placines (Troisième ligne de Toulouse) – Depuis toujours, le flanker stadiste est instinctivement attentif aux autres et au monde qui l’entoure. C’est ce caractère profondément altruiste, et le fait d’avoir grandi au bord de l’océan à Biarritz, qui sont aussi à l’origine de ses convictions environnementales et éthiques.

Saison 2013-2014, celle qui a vu le grand Biarritez chuter en Pro D2. Qui a aussi offert à Alban Placines, à 20 ans, ses premières apparitions. « C’était incroyable, il y avait encore des joueurs que j’admirais à la télé plus jeune, » sourit-il. « Dimitri Yachvili, Imanol Harinordoguy, Damien Traille, Benoît August… Je me suis beaucoup entrainé et j’ai joué un peu avec eux, avant la relégation. C’était assez intimidant. »

À l’étage inférieur, il a ensuite fait ses gammes et changé peu à peu de diension. mais il n’a jamais oublié l’apport des cadors cités précédemment. « Quelque part, ils m’ont accompagné. Aujourd’hui, j’ai encore pas mal de nouvelles d’Imanol avec qui je discute régulièrement. » De manière générale, c’est le genre d’échange qui lui tient à coeur.

 

« Jaime garder contact avec des anciens. Il y a toujours des bons conseils à prendre. Quand j’étais à l’école de rugby biarrote, je me rapelle que Micjel Celaya était souvent au bord des terrains. Il était discret, parlait peu mais c’était toujours intéressant d’aller le chercher, lui parler..«