Maxime Raulin, à Saint-Étiennemis à jour le 11 août 2023 à 22h24

Après une première sélection réussie en Écosse la semaine dernière, Paul Boudehent va enchaîner samedi (21h05). Une occasion pour le troisième-ligne de 23 ans de prouver qu’il peut bousculer la hiérarchie et s’offrir une place dans la liste des trente-trois.

 

« J’ai le souvenir d’un jeune troisième-ligne appelé au dernier moment : c’était Thierry Dusautoir. Il a sans doute fini meilleur joueur de la Coupe du monde. Il y a toujours la possibilité de voir des joueurs qui se révèlent. » La phrase est signée William Servat. En début de semaine, sous le soleil de Capbreton (Landes) où les Bleus poursuivent leur préparation, le co-entraîneur des avants du quinze de France faisait référence à l’ex-capitaine tricolore pour évoquer la prestation du bizuth Paul Boudehent (23 ans, 1,92 m, 107 kg, 1 sélection) en Écosse le week-end dernier (défaite 25-21).

Souvenez-vous : lors du Mondial 2007 en France, Dusautoir (80 sélections), avait profité de la blessure d’Elvis Vermeulen pour intégrer le groupe France et démarrer la préparation. On connaît la suite. Le troisième-ligne, 25 ans à l’époque, avait gagné ses galons de titulaire aux côtés de Serge Betsen et Julien Bonnaire, reléguant Imanol Harinordoquy sur le banc des remplaçants. Paul Boudehent pourrait suivre cet exemple.

 Dans la composition de notre troisième ligne, c’est intéressant de le garder pour trouver un équilibre avec Ollivon et Alldritt
Fabien Galthié, sélectionneur du quinze de France